Définition de DSESPRANT, ANTE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : sôf-kon-dui

DÉFINITIONS

1
Permis d'aller en quelque endroit, d'y séjourner, d'en revenir, sans crainte d'être arrêté. Violer un sauf-conduit.
Les sauf-conduits nécessaires, car on était alors dans la guerre qui commença en 1688, furent bientôt expédiés, toutes les difficultés furent aplanies
Le 6 juillet de l'année 1415, Jean Hus, confesseur de la reine de Bohême, docteur en théologie, est brûlé vif par sentence des pères du concile [de Constance], malgré le sauf-conduit très formel que Sigismond lui avait donné
Il se dit aussi de la permission de laisser passer un paquet, un ballot.
J'allai donc.... chez mon ami Orceau à la poste, il regarda ce cordon et cette croix ; nous les remîmes dans la petite boîte, dont nous fîmes un paquet ; j'écrivis le dessus ; il y mit un mot de sa main, qui est le sauf-conduit
2
Sauvegarde temporaire accordée par les magistrats aux débiteurs exposés à la contrainte par corps.
3
Permission qu'un officier donne, en temps de guerre, de passer sur le terrain que sa troupe occupe.
Que les femmes de qualité auraient des sauf-conduits pour se retirer où bon leur semblerait
4
Sémantique : Terme de marine. Lettre en forme de laissez-passer délivrée à un bâtiment de nation ennemie.
Nature : Au plur. Des sauf-conduits.

HISTORIQUE

1
XIIIe s.
Et manderent à l'empereur que il voloient à lui parler de pais, mais qu'il eussent sauf-conduit alant et venant
dans Chans. de R. p. 121
2
XIVe s.
Et par bon sauf-conduit une place bailler, Pour savoir s'on porroit ceste chose apaisier.
dans Guesclin. 5507
3
XVe s.
Sachez que, si ce ne fust pour mon honneur et que je vous ai donné sauf-conduit, je vous fisse à tous trancher les testes [le comte de Flandre aux Flamands]

ÉTYMOLOGIE

1
Sauf, et conduit.